Le chorégraphe suédois Johan Inger revisite la figure de Don Juan à l’heure de #metoo pour seize danseurs de la compagnie italienne Aterballetto.
En pleine vague post #metoo, faire du séducteur aux multiples conquêtes le héros d’un ballet, est-ce bien sérieux ? Oui pour Johan Inger qui, avec son dramaturge Gregor Acuña-Pohl, voit précisément dans ce personnage l’occasion de sonder la psychologie complexe d’un serial lover. S’il remplace, dans une lecture quasi freudienne, la figure du Commandeur par celle de la mère de Don Juan, le chorégraphe suédois creuse la relation entre le chevalier et son valet Leporello.

Inspirée de la partition de Gluck plus que de celle de Mozart, la composition originale de Marc Álvarez alterne scènes intimes et ensembles. Cette création « diablement » excitante permettra aussi d’applaudir les danseurs de la Fondazione Nazionale della Danza – Aterballetto, belle compagnie d’Émilie-Romagne avec laquelle Inger collabore depuis 2013.

Distribution

Chorégraphie :  Johan Inger
Création musicale :  Marc Álvarez
Dramaturgie : Gregor Acuña-Pohl
Scénographie : Curt Allen Wilmer (AAPEE)
avec EstudiodeDos
Costumes : Bregje Van Balen
Créations lumières :  Fabiana Piccioli
Assistant à la chorégraphie : Yvan Dubreuil

Copyright de la photo : Celeste Lombardi

 

 

©Viola Berlanda

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