Evila est une fiction chorégraphique, une seconde pièce, le deuxième volet de Rosalie. Evila est construite comme une histoire, une histoire mettant en scène un imaginaire collectif autour de la sexualisation des corps féminins, hier et aujourd’hui. La pièce expose des stéréotypes qui ont marqué la chorégraphe et les trois interprètes lorsqu’elles étaient adolescentes dans les années 90, 2000, voire 2010. Sur scène, (comédienne, danseuses, performeuses), habitées par un rythme en trois temps donnant naissance à trois corps évoluant dans un même univers corail tournoyant. Dans une partition écrite, différentes formes de féminismes coexistent. La sensation de ce rythme ternaire – par opposition au binaire – vient faire jaillir ces stéréotypes sexués, érigés en mythes. Puis peu à peu, le trois temps vient briser ces clichés, complexifiant ces images et ainsi décaler l’imaginaire. Evila expose les clichés, les superpose progressivement jusqu’à saturation. Les corps devenus hybrides appellent à sortir des stéréotypes, et invitent les spectateurs à trouver sa propre façon de s’approprier et de déconstruire les représentations qu’iel connaît.

distribution

Chorégraphe : Joséphine Tilloy
Danseuses : Camille Da Silva, Léa Mécili, Ghislaine Louveau
Création musicale : Hugues Laniesse
Création lumière : Félix Bataillou
Scénographie et assistante à la dramaturgie : Rim Cividino
Création costumes : Cécile Box, réalisation avec Irène Rebeté et reprise avec Léa Tourneur

© Aurélie Baudet

© Aurélie Baudet

© Aurélie Baudet