Le bain plonge dans l’histoire de l’art en s’appuyant sur deux tableaux du XVIe siècle : « Diane au bain », École de Fontainebleau, d’après François Clouet (musée des Beaux-Arts de Tours) ; et « Suzanne au bain », Le Tintoret (musée du Louvre-Lens).
Pour les faire apparaître, trois performeuses manipulent eau douce, poupées, lapins, grenouille, vieillards et tête de cerf, ajoutés à quelques accessoires de toilette. Le trio retrace ainsi deux vieilles histoires souvent illustrées par la peinture – l’épisode d’Actéon tiré des « Métamorphoses » d’Ovide, et de Suzanne épiée par deux vieillards finalement punis pour leur indiscrétion (livre de Daniel dans l’Ancien Testament). Mêlant danse, chant et récit, Le bain propose d’ouvrir une voie à la relation des enfants (et de leurs parents) à la représentation des corps nus dans l’histoire de l’art.

Distribution

Conception, récit : Gaëlle Bourges

Avec des extraits d’« Actéon », in Les Métamorphoses d’Ovide, livre III (traduit du latin par Marie Cosnay), Éditions de l’Ogre, 2017 ; et un extrait du livre de Daniel, chapitre 13 in La Bible – Ancien Testament (traduction œcuménique, Tome 2, Édition Le livre de poche, 1979)
Chanteuses : Helen Heraud, Noémie Makota et Julie Vuoso
Interprète LSF Lucie Lataste
Création lumières : Abigail Fowler
Création musicale : Stéphane Monteiro a.k.a. XtroniK

Guests :

Pour « A la claire fontaine » :
Guitare classique : Alban Jurado
Transcription guitare : Michel Assier Andrieu
Clarinette : Arnaud de la Celle
Flûte traversière : Anaïs Sadek

Pour le morceau « the three glance » :
Chant : Gaëlle Bourges, Helen Heraud, Noémie Makota et Julie Vuoso
Piano : Christian Vidal

Deux extraits de Maurice Ravel : Daphnis et Chloé, (Berliner Philharmoniker, Pierre Boulez, ed. deutsche grammophon) &
« Pièce en forme de Habanera », Maurice Ravel : Master Music for flute & piano, Laurel Zucker and Marc Shapiro

Répétition chant : Olivia Denis
Costumes : Clémence Delille
Régisseur général, lumière et son : Guillaume Pons

Critique

« Le spectacle de Gaëlle Bourges […] fait l’éloge de la sensibilité et de la curiosité. » La Parafe

© Danielle Voirin

© Danielle Voirin