À quoi ressemblerait une danse « marronne » ? Si le marronnage a historiquement qualifié la fuite des esclaves africains loin des maîtres qui les maintenaient en captivité, le terme en est venu à désigner, en art, la conquête d’un espace de liberté face aux contraintes imposées par un système. Bintou Dembélé, qui s’est nourrie du hip-hop avant de développer une esthétique transdisciplinaire propre, poursuit aujourd’hui sa recherche sur cette idée par le biais de ce nouveau solo, pensé pour le danseur Michel « Meech » Onomo. Après de fortes aventures collectives, dont Les Indes galantes à l’Opéra de Paris, Rite de passage – solo II, développé notamment à l’occasion d’une résidence à la Villa Médicis à Rome, met en avant la mémoire d’un corps, traversé par des questions comme le temps et la mort.

Distribution :
Chorégraphe : Bintou Dembélé
Danseurs : Michel « Meech » Onomo
Création musicale : Charles Amblard
Mixage son : Vincent Hoppe
Création lumière : Emmanuel Gary
Costumes : Annie Melza
Régisseur lumière : Johann Chauveau

Critique : “La démarche […] de Bintou Dembélé propose des gestes qui évoluent sans cesse, jamais répétés, […]. Le spectacle se place ainsi à l’abri de toute catégorie […].Une danse insaisissable pour qui tenteraient d’immobiliser et de diminuer.” Belinda Mathieu pour Mouvement

Mentions :

Coproduction : Les Ateliers Médicis, CND Centre national de la danse.