Leur langage s’appuie sur des corps puissants, mais leur virtuosité s’efface au profit d’une écoute totale de l’autre. Unis ou à distance, les danseurs créent entre eux un espace de résonance sensible, où s’inscrit délicatement la musique de Stracho Temelkovski. Les volutes orientales de sa viola s’entrelacent avec les gestes ciselés des danseurs, l’ensemble diffusant une grande force intérieure, comme une prière. Puis, seuls en scène, portés par une musique sacrée, les danseurs se lancent dans un corps à corps continu, évoquant de multiples figures surgies de l’histoire des passions humaines. Qu’il s’agisse de guerriers ou de personnages mystiques, leurs corps entre-chassés évoquent divers états de la passion : tour à tour mystique, sauvage, sensuelle, extatique, destructrice… Autant d’émotions viscérales condensées ici et maintenant, dans la magie du mouvement.

distribution

Chorégraphe : Sylvère Lamotte
Danseurs : Jérémy Kouyoumdjian et Sylvère Lamotte
Création musicale : Stracho Temelkovski

critique

« La musique au même titre que la danse est au cœur de ce projet. Par ces deux disciplines si bien mêlées, on tend à sublimer la violence. » toute la culture

 

© cie lamento

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